Troubles anxieux
et psychothérapie
Trouble anxieux et psychothérapie
Le trouble anxieux est un des troubles psychologiques les plus courants puisqu’il touche de 10 à 15% de la population et ces chiffres ont grandement augmentés avec le COVID. Souvent négligée ou sous-évaluée par les personnes qui souffrent d’anxiété et par leur entourage, elle peut devenir invalidante si elle n’est pas prise en charge.
L’anxiété peut être définie comme une sensation de danger imminent avec ou sans facteur déclencheur, comme l’irruption d’une peur soudaine et incontrôlable. Quand son apparition peut être reliée à un facteur externe (arraignée, foule, ascenseur, etc.), on parlera de troubles anxieux phobiques (agoraphobie, la phobie scolaire, la claustrophobie. Dans le cas contraire, on parlera de trouble anxieux.
La plupart du temps, la personne qui souffre d’un trouble anxieux n’est pas en mesure d’identifier son origine, car souvent elle remonte à l’enfance.
Dans le cas où il est possible de relier le début des troubles à un événement, tel qu’un divorce, la perte d’un emploi, le départ d’un enfant de la maison (syndrome du nid vide), un accident, une promotion qui s’accompagne d’importantes responsabilités, etc., les crises en elles-mêmes peuvent apparaître n’importe quand, y compris dans des moments où tout va bien. Ce qui est bien-sûr déstabilisant.
Manifestations psychiques et physiques
Lorsque l’anxiété émerge, elle se traduit par des symptomes physiques et psychiques plus ou moins intenses. Parmi les plus fréquents, nous mentionnerons la tachychardie, la difficulté d’endormissement, les troubles alimentaires, l’étourdissement, la sensation de ne plus pouvoir respirer, les tremblements, les mains moites, les maux de ventre, les troubles digestifs, la difficulté à se concentrer, le sentiment de mort imminente.
Ses conséquences
Bien qu’extrêmement répandu (tout comme la dépression), l’anxiété fait l’objet de nombreuses incompréhensions. Qu’elle soit liée à un facteur extérieur, comme dans le cas de la phobie, ou non, l’anxiété est perçue comme irrationnelle, comme une réaction exagérée. Trop souvent, parce qu’il ne comprend pas ce qu’il se passe, l’entourage familial, amical, professionnel va demander à la personne anxieuse de se contrôler, de prendre sur elle, de faire des efforts, ou pire encore qu’elle fait cela pour attirer l’attention, qu’elle simule.
Et trop souvent, la personne elle-même ne va pas oser en parler de peur qu’on la prenne pour une folle ou pour quelqu’un de fragile. Et c’est cette peur du regard et du jugement de l’autre qui va conduire ces hommes ou ces femmes à s’isoler, provoquant ainsi encore plus de souffrance.
Oser la psychothérapie
Le trouble anxieux réagit très bien ç la psychothérapie et plus il est pris en compte précocement, plus il est facile de le traiter. En revanche, plus la prise en charge est tardive, plus il risque de se transformer en dépression, de se chriniciser et donc plus le traitement risque d’être long.
Lors d’une psychothérapie, je déploie le traitement dans deux directions. La première consiste à aider la personne qui souffre du trouble anxieux à mieux le gérer pour que petit pas par petit pas, elle ne se trouve plus complètement dépassée par l’apparition des symptomes.
La deuxième direction consiste à aller rechercher les causes inconscientes des troubles pour mieux les comprendre, repérer comment le trouble s’est construit, les guérir et ainsi permettre à la personne de pouvoir vivre durablement dun état de paix retrouvé.